LTR : 4ème semaine de blocage à Spay.

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© azrasta - Flickr - C.C

[blockquote style= »1″]« Nous sommes toujours dans une situation de blocage », expliquait Laurent Detrait de la CGT. « la direction veut que nous revoyions nos exigences à la baisse concernant le niveau de l’emploi » La direction de LTR avait prévu un plan avec 68 suppressions d’emplois. La CGT, (tout comme le syndicat Sud) exige que le chiffre soit revu à la baisse. Source : journal Le Maine Libre [/blockquote]

Ce ne sont que quelques mots souvent entendus lors de conflits sociaux. Le blocage est là, les deux parties se renvoient la balle en disant que l’autre en demande trop. Les surenchères interviennent et les blocages sont plus agressifs.

Syndicats, direction et salariés sont prisonniers de leurs stratégies et interaction en communication. Pourtant le compromis semble assez évident, on pourrait être dans des négociations, ce que disent d’ailleurs les responsables syndicaux.

Mais si la négociation était de mise, le blocage ne prendrait pas un côté émotionnel, affectif, épidermique.

4 semaines de blocage, les salariés faisant ce qui est nécessaire selon eux pour préserver des emplois, ceux qui sont en danger actuellement, et par extension tous les emplois par crainte qu’il n’y ait propagation des suppressions de poste.

4 semaines de blocage, la direction faisant ce qui est nécessaire selon eux pour préserver leur entreprise, qui est en sursis actuellement, et par extension, la survie sur le long terme par crainte de blocages trop longs et de qualité de vie au travail dégradée.

4 semaines qui manifestement n’ont pas vu d’avancées significatives qui auraient permis aux uns et aux autres de trouver en celles-ci des raisons d’apaisement de la situation et du dialogue en confiance.

4 jours, c’est le temps qui serait nécessaire à des médiateurs professionnels pour que chaque participant à cet épisode dramatique puisse se mettre autour de la table et trouvent un accord qui conviennent à chacun.

Les syndicats, la direction et les salariés prenant leur place et exposant leur point de vue, la solution commune librement consentie contractualisant un dialogue social rétabli et pérenne.

Qui sera le premier à contacter le médiateur professionnel pour passer d’une optique de défense à une solution de confiance.

allomediation-odlm

 

Crédit photo image à la une : © azrasta – Flickr – C.C