Les médiateurs professionnels à l’Etoile du Sud, à Grand Bassam

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L'équipe de l'Etoile du Sud avec plusieurs médiateurs professionnels

Cette rencontre devait avoir lieu. L’an dernier, en juin 2016, lors du colloque organisé par la CACI en Côte d’Ivoire, nous étions venus à l’Etoile du Sud. Visite de courtoisie, déjeuner entre amis avant une ballade au village artisanal. Puis, en décembre, lors de la première session de formation de médiateurs professionnels, nous y étions revenus. Mais les évènements de mars ont fait de l’Etoile du Sud un symbole ivoirien.

grand bassam carteLes assassinats perpétrés en mars ont endeuillé le pays, mais l’Etoile du Sud a bien résisté pour continuer à être un joyau de la côte ivoirienne. Et j’ai tenu à y retourner. J’y serais allé quand même, mais à plus forte raison. La motivation de l’inculture est ce qui anime les assassins qui, des bistrots aux plages, des théâtres aux entrées d’hôtels, n’ont pas d’autres imaginaires que celui d’être des sacrifiés de l’existence.

Nous avons convenus avec la direction de l’Etoile du Sud de faire ensemble une photo pour témoigner de la détermination commune à promouvoir l’entente, la paix, l’union autour d’un pacte social d’intégration et d’accueil. Sur la photo, une partie de l’équipe de l’Etoile du Sud, avec notamment Agnès Tavel et Aïcha Sangaré.

Venir en Côte d’Ivoire dans ce moment là, à cet endroit, c’est aussi savoir répondre à cette attente d’établir un lien permanent entre des personnes qui partagent une même langue et des aspirations communes de liberté.

Alors si vous venez à Abidjan, continuez votre exploration jusqu’à Grand Bassam : l’océan y fait des rouleaux magnifiques et, en prenant quelques pages de Jules Vernes, vous saurez qu’on ne peut pas voler ce joyau qu’est l’Etoile du Sud et le rêve qui va avec elle.