Famille : égalité homme/femme

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Le projet de loi famille autorité parentale et intérêt de l’enfant et la loi sur l’égalité entre les femme et les hommes, deux lois différentes mais qui participent dans mon analyse de la même considération.

Une personne ne peut être traitée comme le membre d’un groupe mais comme personne à part entière, sans a priori, sans analogie avec ce qui est vrai pour d’autres, en regardant rationnellement qui est la personne, ce qu’est la personne, ce qu’elle fait.

Ma liberté augmente au travers de celle des autres. Plus les personnes sont libres, plus je suis libre. 

Depuis la révolution française, les sirènes de la liberté ont mis en mouvement les personnes et les consciences. Les gains en matière de liberté ont été lents, non linéaires, parsemés d’obstacles et de promoteurs.

L’éducation pour tous, la scolarité devient obligatoire. En 1793   Louis Joseph Charlier fait voter l’amendement. Féministe aux positionnements ambigus sur les étrangers, il est en son temps un promoteur de la liberté.

  • Le droit à la santé
  • Le droit aux congés payés
  • Le droit de vote pour tous
  • Le droit à l’égalité salariale pour tous
  • Le droit formation pour tous

Ces lois, offrant une liberté aux uns, imposent une contrainte aux autres. Un droit implique une obligation.

Malgré ce que l’on peut faire dire aux expériences de Milgram, l’humain, depuis Platon, cherche à se libérer de ses chaines. Ses tentatives parfois maladroites ont conduit à des non sens mais aussi à des bénéfices inespérés. Les deux lois « famille » approchent toutes les deux un même aspect. Homme, femme n’est pas un facteur prépondérant dans

  • la compétence professionnelle
  • la compétence sociale
  • la compétence politique
  • la compétence parentale

Ces compétences sont de l’ordre de la personne et non du groupe auquel la personne appartient.

Le meurtrier d’un bébé de quelque mois est un homme. Les hommes ne sont pas des infanticides.

La violeuse d’un jeune garçon est une femme. Les femmes ne sont pas des pédophiles.

Chaque personne doit être prise pour ce qu’elle est et non ce que son groupe présente comme état moyen.

L’égalité femme/homme, l’égalité parentale, sont les maillons d’une même chaîne, celle qui libère les personnes de stéréotypes qui furent utiles peut être avant qu’on ne comprenne mieux comment nous sommes constitués, mais qui aujourd’hui réduisent les individus à un groupe, généralisent les groupes selon un individu. Ces stéréotypes explosent, impliquant des freins viscéraux pour ceux qui ont fondé leur harmonie cérébrale sur ces dogmes. Rien de grave au final, ces modifications ne changeront pas ce que nous sommes, elles rapprochent l’image de ce que nous sommes de la réalité.

Le droit à la médiation pour tous

C’est la décennie de la médiation professionnelle (2015-2025) qui verra naître le droit à la médiation, liberté nouvelle.

La loi famille et la loi égalité homme/femme ou égalité femme/homme, me direz vous. Ces deux lois participent d’une vision de l’humain en toute égalité. Homme, femme, père, mère, peut importe. Une personne est une personne quelle qu’elle soit. Pour avancer sur ces lois il faut une vision de promotion de la liberté rationnelle, d’égalité rationnelle, et de la nécessaire fraternité pour que cette évolution soit possible. Une évolution visant la liberté des autres permet, pour soit, une incrémentation de la liberté individuelle.

Je pourrais revenir sur un recul de la liberté après le vote unanime d’un amendement pour supprimer une partie du protocole de la cérémonie d’état civile de mariage au cours de laquelle les officiers d’état civil étaient en mesure de promouvoir le dialogue plutôt que de promouvoir le tribunal ou le psychologue pour couple. Je pourrais. Je note surtout que l’amendement a été proposé, qu’il y reviendra surement en son temps, et pour cela, il nous suffit de proclamer notre accord avec cette proposition d’intégration de la liberté de la libre décision.

Je ne saurai être libre si vous ne l’êtes pas.

« On ne parlera pas «médiation familiale» le jour du mariage

Les députés se sont toutefois accordés sur un point. Pas question de parler de médiation familiale le jour du mariage. Un amendement UMP a été voté ce vendredi à l’unanimité des 19 parlementaires présents, PS compris. Il a permis de rejeter un article prévoyant que, lors de la cérémonie de mariage, l’officier d’état civil lise ceci : «Les différends entre époux et parents peuvent faire l’objet d’une mesure de médiation familiale en vue de leur résolution amiable». »

Source Le Parisien

Loi famille et autorité parentale

3 Commentaires

  1. Bonjour Isab,

    Ah oui, vraiment, c’est la pomme qui vous a gêné.
    La famille traditionnelle n’existe plus, une infinité de situations familiales forment aujourd’hui l’universalité de l’individu, et l’individualité de l’humanité.

    Merci d’avoir tenté, malgré tout de prendre connaissance du contenu malgré un contenant qui a vous destabilisé.

  2. Bonjour
    J étais à priori très intéressée pour découvrir votre site……..hélas… Je vais être sincère…. Votre pomme verte et rouge me gêne tellement dans la lecture de vos articles que j’ai abandonné de lire jusqu’au bout…….
    Bien cordialement

  3. La question de l’égalité des sexes (la terminologie officielle préfère aujourd’hui « égalité femme(s)-homme(s) » plutôt que l’inverse, ce qui est logique du point de vue de l’ordre alphabétique et indépendamment de toute notion de rapport de forces)… Cette question, donc, est certainement l’un des critères modernes permettant de marquer la frontière, même abstraite, entre barbarie et civilisation.

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