Avant les élections municipales de 2014, la famille était au centre des débats politiques. Il devait y avoir une grande réforme. Après le mariage, ça devait être le tour à la conception des enfants d’être discutée et, dans la logique des choses, venait celui de l’autorité parentale. Il n’en sera probablement rien.
La discussion est encore une fois reportée, laissant croire que les réfractaires à la liberté d’autrui l’emporte avec une surcharge de 700 amendements rédigés pour polluer l’adoption des nouvelles dispositions. Il est légitime de se questionner sur la maturité politique qui accompagne ces textes. Parallèlement, l’obstacle principal réside dans le fait que l’évolution des sciences et des techniques a du mal à rencontrer celui des mentalités.
Dans ces rapports à l’évolution, l’inculture y est pour beaucoup et c’est sur elle que s’affalent les extrémismes qui se font le plus entendre en ce moment.
Bonjour Cendrine, vous pouvez nous rencontrer quand vous le souhaitez. L’incompétence est définie par la non compétence dans un domaine donné, ce qui signifie capacité à le devenir par la formation. On peut même faire une interview croisée si vous le souhaitez.
Cordialement
Jérôme Messinguiral
Étonnants tous ces commentaires. formée à la médiation familiale dans un premier temps, je ne reconnais pas ce que vous décrivez. des incompétents il y a en a dans tous les domaines.
La liberté est coeur de la médiation familiale. et ce n’est pas à tout prix la restauration de la relation avec pour objectif de se taper dans le dos au final.
Il serait intéressant de se rencontrer … pour échanger….
Ce trop de de contre ressemblerait à une volonté de nuisance….
Bien à vous
En discutant avec un proche qui poursuit des études de psycho, on en est arrivé à une conclusion :
En psychologie on gère ses névroses.
En médiation professionnelle on résout ses conflits…
Rappelons que l’objectif assigné à la médiation familiale ordonnée par le juge, telle que publiée par le Ministère de la Justice, ne consiste que dans la reprise de la relation : « La médiation familiale tend à restaurer et préserver les liens familiaux en cas de conflits importants. Elle vise au rapprochement des parents pour qu’ils fixent ensemble la vie pratique et le quotidien des membres d’une famille. »
Dans ce schéma, les parties à la médiation sont donc contraints. Ils sont privés de la liberté de trouver l’issue qui leur apparaitrait la plus satisfaisante et à laquelle il pourraient adhérer pleinement !
Dès lors, un fort taux d’échec n’est pas surprenant…
Dans le même sens, ce post de blog publié sur Le Monde : http://famille.blog.lemonde.fr/2014/05/20/a-propos-de-la-mediation-familiale/ . Entre contresens exprimés par le blogueur, intervention envahissante et inefficace de la psychologie, dégâts considérables causés par un processus inadapté et pas forcément maîtrisé (cf. commentaire publié par azurdailynews)… Terrible !
En effet, le droit à la médiation ne peut se concevoir que si les médiateurs sont formés à ce processus structuré de la médiation professionnelle. On comprend que l’amateurisme ne peut pas se conjuguer avec la « médiation obligatoire ».
Imaginons l’école obligatoire assurée par des enseignants incompétents en pédagogie … et je ne dis pas cela pour provoquer des commentaires sur la réalité de la formation des enseignants. L’école obligatoire répond à un besoin. La médiation obligatoire aussi. Il n’y a pas de place pour l’amateurisme dans ces domaines.
J’ai reçu hier l’appel d’un parent ayant mis en oeuvre une procédure devant le JAF (Juge aux Affaires Familiales, chambre civile, Tribunal de Grande Instance) pour modifier les droits de visite et d’hébergement et une procédure devant le JDE (Juge Des Enfants, procédure au pénal) pour non présentation d’enfant.
La personne avait réussi à imposer une médiation par le biais du juge en première instance.
Les entretiens individuels préalables ont servi à dire comment les choses allaient se passer et ce qui allaient en résulter.
Résultat : première réunion, les parents se sont traités de tous les mots d’oiseaux de leur répertoire. Deuxième réunion : elle a été arrêtée précocement. Résultat de la médiation : peu de temps après une plainte (qui n’a pas abouti) pour attouchements sur leur fille.
Dans cette affaire, la médiation dite « familiale » traitée par un médiateur pétri de bonne volonté mais sans les outils nécessaires à la résolution du conflit, a ajouté au conflit.
Pourquoi : manifestement, les entretiens individuels ont été des échecs, le déroulement des réunions en est la preuve.
En cause : le médiateur, la raison : sa formation ou son manque d’imprégnation du processus et de la posture, ou les deux.
La médiation professionnelle : une formation, une posture, un résultat.
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