Le meilleur hommage que nous puissions rendre à des hérauts de la liberté d’expression assassinés est de les saluer une dernière fois à leur manière.
Les auteurs sont des extrémistes religieux, islamistes peut être, qui promènent leurs caricatures de leur prophète en le traînant dans la boue de leur inculture, comme l’ont fait en leurs temps les religieux chrétiens avant la révolution française. S’ils s’imaginent être des justiciers ou des martyrs potentiels, ils ne sont en réalité que l’ombre des caricatures qu’ils dénoncent.
On se souvient encore des supplices infligés par les chantres de l’inquisition à leurs contradicteurs et notamment les tortures subies par le Chevalier de la Barre.
Evidemment c’est la liberté qui est touchée, mais le terrorisme dont il s’agit n’est pas un terrorisme de résistance, c’est un terrorisme sectaire, religieux, criminel. Il a pour but non pas de libérer mais de contraindre et d’enfermer.
Il s’agit d’assassins. Avec eux, la discussion n’est pas possible. Leur brutalité n’a d’équivalent que leur inculture. Ils sont embrigadés dans une conception médiévale et féodale du monde.
Ceux qui ont fait sauter les verrous protecteurs en renversant notamment le régime de Kadhafi sans d’autre alternative que l’islamisme ont une évidente co-responsabilité.
Une journée de deuil national est nécessaire pour se rappeler que chaque français vit dans un pays laïque où on ne négocie pas la liberté d’expression.
Chacun qui met les pieds ici n’est pas le bienvenu avec son extrémisme car nous ne sommes plus un pays religieux et la France aujourd’hui doit se comporter comme une garantie pour le monde de faire progresser chaque liberté.
Nous sommes tous Charlie.