Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti a lancé des Etats Généraux de la Justice après qu’un texte de loi a été adopté réformant plusieurs aspects du système judiciaire.

Petite analyse pour ce qui nous intéresse, relativement à ce texte de loi, le mot médiation revient 12 fois dans le texte, médiateur 6 fois ; le mot processus n’est pas utilisé, mais l’expression tentative de médiation 1 fois ; l’expression médiation préalable obligatoire est utilisé 4 fois, mais pas une fois encore l’expression droit à la médiation.

Laissons de côté ce texte de loi qui prévoit la mise en place sous la tutelle du ministère de la justice d’un Conseil national de la médiation. On a déjà vu cela avec la médiation familiale. Le résultat a été de piloter une tentative de mise sous contrôle de la médiation familiale et au final les médiateurs professionnels sont de plus en plus nombreux à intervenir dans ce domaine, la médiation familiale ne donnant manifestement pas les résultats escomptés. En effet, la médiation ne doit pas être au service du juge, mais au service des personnes, si l’on veut que les décisions aient du sens et que les accords soient pérennes.

Parlons réalisme et avenir. J’ai déjà signalé l’atelier sur le droit à la médiation. Et voici donc en liens les contributions de la Chambre professionnelle de la médiation et de la négociation – CPMN, sur le site officiel Parlons-Justice, concernant :