La surenchère dans les relations peut prendre des formes inattendues. Vous connaissez sans doute la forme la plus connue :

1. faire plus que ce que l’on fait déjà beaucoup habituellement. Mais cette forme là n’est pas la seule conséquence de la dynamique émotionnelle, lors qu’une relation part à vau l’eau. On en rajoute, on en fait plus, le ton monte, on va au taquet… Anny vous le dira, c’est comme la moutarde qui monte au nez…

Il existe une corrélation :

2. faire moins que ce que l’on fait déjà peu habituellement. Oui, tandis que vous rajoutez de ce que vous avez l’habitude de faire, vous retirez là où vous en faites déjà peu. De ce côté là, ça dégringole. Plus vous en faites d’un côté, moins vous en faites de l’autre. Hé oui, on ne peut pas être partout. C’est un principe de vase communiquant, là ça monte, ici ça descend. Et ce n’est pas tout.

La surenchère a une troisième conséquence :

3. faire autant de ce que vous faites déjà moyennement habituellement. C’est la répétition. Ainsi, l’ingénierie relationnelle initiée par Jean-Louis Lascoux, avec le modèle des Structures et Interactions en Communication qu’il a développé, permet d’identifier les trois caractéristiques de la surenchère : le rajout, le retrait et la répétition.

Et laissez-vous surprendre par l’échange entre Jean-Louis Lascoux, Anny Lascoux et Charline Bascones, assisté de Jérôme Messinguiral et Jérémy Baudon, lors du Symposium de la médiation Professionnelle de 2021, à Cassis.