Un groupe se constitue en Midi Pyrénées, avec les médiateurs certifiés et en cours de certification. La rencontre est spontanément conviviale. La réunion s’est tenue le mardi 15 mars, à côté de Castres, en un lieu où nous avions laissé William Renault nous guider, lui qui « connaît le coin ». Il s’agissait de l’espace interentreprises Le Causséa, 36 avenue de la Montagne Noire, 81100, Castres.
Elisabeth Sarrato, Ghislaine Trilhe, Jérôme Messinguiral, William Renault et Jésus Rubio avaient fait le déplacement.
William nous présente le site où il nous a conviés, site de développement industriel et économique, où, selon lui, « il importe donc que nous nous trouvions et que nous déployions nos activités ». Comme c’est la première fois que nous nous rencontrons, il nous expose également ses projets professionnels, fortement orientés vers l’hôpital, à travers le Comité de Relations avec les Usagers (CRU) et intégrant le projet de mettre en œuvre le Contrat Cadre de la Chambre. A notre tour, nous lui expliquons que le propos de nos rencontres est, sur un plan général, de valoriser la médiation et la CPMN en midi Pyrénées. Cette ambition se décline à travers quelques objectifs que nous nous efforçons d’atteindre, notamment, pour l’heure, notre promotion auprès des partenaires susceptibles d’être engagés sur la future négociation sur les quotas et les prix laitiers, qui laisse craindre des contradictions et des conflits importants, ainsi qu’un projet de réunion publique, du type des « 5 à 7 » expérimentés à Grenoble. Jérôme, qui participe à une initiative associative de dons d’objets, propose que la CPMN y soit associée en termes de communication ou de visibilité. Les participants donnent leur accord pour cela (la question des moyens n’est pas abordée et sera sans doute à examiner lors de la prochaine réunion).
La conversation nous permet de constater, alors qu’une sensibilité syndicale nous était apparue comme marquant plusieurs d’entre nous, que plusieurs ont également des racines et des réseaux ruraux très vivaces. Nous considérons utile de cerner ce genre d’informations, susceptibles de nous permettre de nous engager en qualité de médiateurs dans des secteurs ou des branches particuliers, du fait de la connaissance que nous pouvons en avoir.
Un tour de table nous permet ensuite d’échanger sur nos expériences récentes en matière de médiation, à propos des affaires que nous sommes en train de traiter, des particularités qu’elles peuvent présenter, des difficultés ou des doutes que nous y rencontrons, etc.
Nous abordons ensuite la négociation sur les quotas laitiers et les prix du lait, tout d’abord pour rédiger une trame de courrier à envoyer aux personnes, physiques et morales, dont nous pensons qu’elles peuvent y être liées (voir ci-après. Les champs en rouge sont à la disposition). Il s’agit ensuite de déterminer avec autant de précision que possible les destinataires potentiels de cette lettre. Nous recensons tout d’abord les syndicats d’agriculteurs et les grosses entreprises de transformation. Une liste a été élaborée depuis un mois et centralisée par Jérôme. A cela s’ajoutent :
- Les Chambres d’agriculture
- Les élus locaux : la région Midi Pyrénées, les huit départements de la région, les maires des communes
- Les Préfectures et Sous-préfectures.
William suggère de nous renseigner sur le CER France, organisme qui aide les agriculteurs, notamment pour la gestion de leurs affaires sous l’angle comptable et financier.
Pour conclure, nous décidons de nous revoir le 15 avril, du côté d’Albi. Nous aborderons deux thèmes : une discussion autour du blog Toulouse Médiation (proposée par Ghislaine) ; l’initiative de promotion de la médiation projetée depuis plusieurs semaines.