Les conduites du civisme : Episode IV

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LA QUALITE RELATIONNELLE :

Rappel des épisodes précédents :

Episode I : l’adversité (le 7 novembre)

Episode II : le conflit et les issues en adversité (le 14 novembre)

Episode III : l’altérité et les issues en altérité (le 21 novembre)

 

Le conflit est la conséquence de la dégradation de la qualité relationnelle. La meilleure des préventions est de retrouver ou et de pratiquer au quotidien cette qualité relationnelle. Ce principe peut s’appliquer en famille, en société et aussi dans le monde du travail.

Les grands axes des postures d’altérité utilisent l’observation, la vigilance, l’attention, l’écoute mais aussi la reformulation, la clarification, le recentrage, la restitution de sens, la communication favorable et le non jugement.

Un principe fondamental passe par  la reconnaissance de la légitimité du point de vue de la personne, de sa bonne foi centrée sur elle et la reconnaissance de la maladresse qui est notre lot commun.

Tout ceci ne s’apprend pas en un jour mais des actions, des formations tournées vers l’attention, le respect des autres peuvent être déjà pratiquées : prendre son temps au volant de sa voiture, laisser passer les piétons aux passages aménagés, s’arrêter au feu orange, ne pas dévisager l’autre, sourire au travail, saluer, ne pas imposer sa solution, et aussi s’occuper des siens en ayant des attentions répétées. Ainsi, le passage de l’adversité vers l’altérité s’en trouvera facilité.

 

LE DILEMME HUMAIN : L’HOMME EST NE AVEC L’ADVERSITE, SAURA T’IL TROUVER UNE ISSUE EN DEHORS DE LA CONFRONTATION ?

Il apparaît que dans la société actuelle, l’adversité se manifeste sous toutes ses formes en politique, en matière de justice et dans la vie en général.

La Laïcité promue par la loi de 1905 donne à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire, et pour que cette liberté soit concrète, la présence ostentatoire de tout symbole religieux dans les lieux de la république est proscrit. Chacun, ainsi, est libre de croire en qui il veut ou de ne pas croire sur les possessions de la République, c’est l’altérité. « Ta différence, mon frère, loin de me léser m’enrichit » disait Antoine de Saint Exupéry.

Il y a là une capacité à développer que les hommes et femmes peuvent réellement atteindre si les prêts d’intention, interprétations et contraintes sont laissées de côté. Certaines personnes y arrivent et il est essentiel de choisir de nouvelles bases relevant de l’altérité.

Ces acquisitions sont possibles mais demandent un accompagnement, des formations réalisées par des experts, des responsables décidés à donner des moyens réels aux citoyens, aux enfants vecteurs de la future société.

Dès à présent, chaque personne peut agir pour modifier ou encore améliorer les conduites de civisme dont les retombées positives sont infinies.

THE END