La QRT « Qualité Relationnelle au Travail »

Le nouveau paradigme de l’entente sociale

au service de l’entreprise

Un cas parmi tant d’autres : La Cour d’Appel de Toulouse a, par un arrêt récent du 5 avril 2019, censuré un jugement rendu par le Juge Départiteur du Conseil des Prud’hommes de TOULOUSE rejetant les demandes d’un salarié qui contestait son licenciement.

Les faits : le salarié embauché en qualité d’aide cuisinier dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée, fait l’objet d’un premier avertissement pour comportement agressif à l’égard de ses collègues, puis d’un second pour avoir refusé d’exécuter les instructions et avoir proféré des insultes.

Par suite il est victime d’un accident de travail, ayant été blessé à l’œil par un éclat de vaisselle.

Déclaré apte, il reprend ses fonctions mais très rapidement reçoit un nouvel avertissement pour retards répétés, refus d’exécuter ses attributions, et « désorganisation de la cuisine par des jeux stupides » alors qu’il y avait eu a priori, altercation avec un collègue de travail…

[pullquote]La réponse judiciaire ne permet que de solutionner un pur problème de droit, rien de plus… et l’humain dans tout cela ?[/pullquote]Les faits n’étaient visiblement pas évidents à juger puisque depuis 2013 la procédure bat son plein, l’employeur remporta le 1er round puis le salarié prit le dessus au second round. Qu’en adviendra t-il des suivants, sachant que la Cour de Cassation est maintenant saisie ? Nul ne le sait en définitive, l’aléa judiciaire ayant la primauté.

En amont, était-il possible d’éviter une telle adversité ? que nous révèlent en définitive les faits ?

Un employeur qui usa de moyens strictement juridiques parce qu’il ne savait pas faire autrement dans le cadre la relation avec ses salariés.

Un salarié qui rencontrant des difficultés de communication avec son employeur et collègues de travail a agi ou réagi très maladroitement parce qu’il ne savait pas faire autrement, lui aussi…

Au final, tous deux sont insatisfaits, se sentant méprisés, peu ou pas reconnus, peu ou pas entendus, en colère voire révoltés, épuisés par tant d’énergie négative déployée de part et d’autre. Pourquoi ? la réponse judiciaire ne permet que de solutionner un pur problème de droit, rien de plus… et l’humain dans tout cela ? c’est un tout autre débat, un tout autre domaine de compétence et d’expertise… celui de la Relation.

Or, dans le cas présent, il y a bien, avant tout, des relations qui se sont dégradées entre les parties au fil de leurs maladresses réciproques et leur ignorance en matière de QRT… Qualité Relationnelle au Travail.

Et pourtant c’est bien là que se situe le secret du bon fonctionnement d’une entreprise quelle que soit sa taille… c’est également le secret d’une meilleure rentabilité…

Vous allez me dire c’est quoi encore cette bête curieuse ? Jusque-là, il était question de QVT Qualité de Vie au Travail ; or, cette dernière notion s’est avérée particulièrement floue. On voit bien que ce n’est pas en installant un babyfoot ou une salle de sport ou de repos/méditation ou que sais-je, que l’on change la réalité de ce qui est vécu par les salariés.

Ce n’est pas la gadgétisation qui permet de faire que les salariés se sentent bien sur leur lieu de travail… la problématique est plus profonde, vous en conviendrez.

La QRT est pratiquée par les Médiateurs Professionnels, membres de la CPMN. Elle consiste à transmettre des techniques relationnelles. Elle est liée à des compétences développées dans l’ingénierie relationnelle, déjà présentée lors de conférences. Elle s’inscrit par-delà les recherches à connotation tayloriste sur la performance et la productivité. « Elle repose sur le constat que ce qui motive l’implication d’une personne dans ce qu’elle fait, est au cœur de la relation« .

Elle va donner à tout manager les moyens efficaces de mener à bien les projets de son entreprise tout en étant en phase avec les projets professionnels de ses salariés, et contribuer ainsi au renforcement du dialogue social…

Purs produits du Contrat Social, nous avons du mal à penser différemment. Certes. Alors, Maintenant que nous savons, ne serions-nous pas libres de concevoir une entreprise fonctionnant sur un autre paradigme ?

La proposition est faites, celui de l’Entente Sociale… Subir ou choisir, c’est vous qui décidez ! Rendez-vous à l’EPMN