Ce qui s’est dit sur l’intelligence est désormais nuancé par la contestation qui en a été faite avec le nouveau discours sur les émotions(cf. l’intelligence émotionnelle). L’intelligence était associée à des capacités d’association de représentations logiques (cf. travaux de William Stern, plus connus en France avec Alfred Binet). On a testé l’intelligence avec des suites de formes géométriques ou numériques. Après le new-âge, l’intelligence est aussi devenue émotionnelle (cf. Peter Salovey et John Mayer et Daniel Goleman). Nous pouvions avoir l’idée qu’on avait fait le tour du sujet.

Pourtant, avec l’approche développée par Jean-Louis Lascoux en médiation professionnelle, les outils de l’ingénierie relationnelle, le développement du paradigme de l’entente sociale et les apprentissages possibles, l’intelligence peut bien être en réalité le résultat d’une recette de démonstrations.

Dans ce dialogue, l’initiateur de la Profession de médiateur met en évidence les invariants qui, par leurs interactions, façonnent ce que nous appelons l’intelligence : la réflexion, la conscience et l’usage de la rationalité. Et dans les relations, nécessairement, nous y retrouvons l’altérité.