De la dictature à la révolution tunisienne

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Le peuple Tunisien vient de faire un rappel aux démocraties vacillantes : là où règnent les ploutocraties et où les citoyens ont du mal à se faire entendre, la légitimité est à la révolte. Le soulèvement est un droit, la révolution un devoir.

Quand je disais que la Tunisie était soumise à une dictature et que le dictateur Tunisien était tout aussi indigne que ses semblables, nombre de mes interlocuteurs me trouvaient excessifs. Aujourd’hui ils sont de ceux qui font mine de découvrir, voire pour certains d’être des rares à l’avoir toujours dit. La politique Française a été à cette image(1). Ce billet est fait pour tous ceux-là. Qu’ils s’en souviennent et intègrent cette énième expérience pour leur position concernant les autres pays où la liberté est plus qu’illusoire, et l’égalité pas plus garantie que le respect des droits humains. Dans tous ces pays, la médiation ne peut être un instrument pour permettre aux personnes de trouver des accords satisfaisants. Aucun centre de formation à la médiation respectueux de l’éthique des médiateurs ne sauraient apporter une caution à ce mensonge des dictatures dans le monde.

1) Le journal Le Monde du 15 janvier 2011 rappelle que le gouvernement Français a toujours soutenu le régime dictatorial tunisien.