2022 : choisir et décider pour une nouvelle gouvernance

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1963

Depuis quatre quinquennats et deux ans, je préside à la destinée de l’école professionnelle de la médiation et de la négociation, EPMN. Je suis l’initiateur de la profession de médiateur. Dans le monde, aucune structure de médiation ne peut revendiquer cette ambition réalisée.

Mais je ne le cache pas, je l’ai fait avec une équipe déterminée, mesurée dans son enthousiasme, agissante et usant au mieux de la rationalité, de méthode, de réflexion, de culture et de conscience.

L’ouverture, l’accueil, l’altérité sont au cœur de ce projet. En 2013, j’ai affirmé le droit à la médiation face à tous ceux qui s’opposaient à l’évidente nécessité de la médiation obligatoire. Ce droit n’avait que des adversaires.

Aujourd’hui, magistrats de l’administration, plaideurs de la servitude volontaire, chantres de la complaisance et de la conformité, tous ceux-là viennent tenter de promouvoir une médiation à leur convenance, sans égaler la performance de la médiation professionnelle et des dispositifs de la profession de médiateur représentée par la Chambre professionnelle de la médiation et de la négociation – CPMN.

Ils sont nombreux désormais à piloter des expérimentations de médiation obligatoire, disqualifiant leurs propres thèses. Et pourtant, combien ont tenté de s’opposer à la progression de la Médiation Professionnelle ? Par exemple, le barrage pour la médiation de la consommation n’a pas fonctionné, pas plus que les tentatives d’empêchement en matière de médiation judiciaire. Partout, nous offrons le meilleur service au meilleur tarif. Et ils sont nombreux parmi les concurrents à emprunter de manière sauvage l’appellation de médiateur professionnel ainsi que de médiateure professionnelle, tandis qu’on nous critiquait depuis 2006 au sujet de cette féminisation.

Alors, c’est vrai, ce n’est pas un créneau où l’on fait fortune, rien à voir avec les minitels roses, les affrontements politiques, les options confessionnelles avec les complicités de tous les ordres.

Avec la médiation professionnelle, j’ai initié la qualité relationnelle, développé l’ingénierie relationnelle, défini des dispositifs de médiation, défini la posture de la profession de médiateur et clarifié le paradigme sur lequel elle est fondée.

Je n’ai pas été et ne suis pas un homme de promesse. Mais je suis un homme d’implication, de motivation, de détermination ; je suis un homme d’engagement.

Cette profession est offerte à la qualité de vie en société, pour promouvoir l’altérité, le dialogue où l’on s’exprime, entend et écoute? Cette profession est engagée dans la vie en société pour promouvoir la participation aux décisions, tant en matière de règlement des conflits qu’en définition de projets, des projets d’entreprise, et des projets de vie en société.

Mon projet est d’accompagner la reconnaissance du droit à la médiation, parce qu’il est une garantie de liberté, de respect en amont du droit à la décision, avec les implications en matière d’instruction, d’éducation, de pratiques des enseignements, du respect des droits fondamentaux, en termes de liberté, d’égalité et de solidarité.

Mon projet est donc de faire inscrire ce nouveau droit dans la constitution pour façonner le sens de la vie et augmenter l’apprentissage de l’exercice de la liberté qui s’étend au travers de la liberté de chacun.

Françaises, Français, chers compatriotes, je vous souhaite une excellente année 2022 (voeux). Avec la médiation professionnelle, c’est vous qui choisissez, avec la profession de médiateur, c’est vous qui décidez.